Ça tourne !

Je ne sais pas si tu le savais, mais tu frôles la perfection,

Je suis sûr que tu ne t’en doutes même pas, mais tu me vires à l’envers,

Je ne sais pas ce qu’ils ont mis dans tes yeux, mais de les regarder ça devient dangereux,

Lorsque tu souris, je pars dans mon monde, c’est pire qu’une commotion,

Pour te rejoindre, je voyagerai sur toutes les mers,

Ça tourne, ça tourne, ça tourne, je pense bien être amoureux,

Lorsque je regarde un paysage, je le vois plus fade qu’il ne le devrait,

Car je le compare à toi, à la beauté de ton portrait,


Ça tourne, ça tourne, ça tourne… Qu’est-ce que c’est ? Aucune idée,

Ce n’est pas la rotation de la planète,

Dans ma tête, c’est clair et net,

C’est toi qui me prends dans ta gravité,


J’ai des idées de folie qui me sont soufflées au gré du vent,

Des ailes me poussent et je flotte grâce à l’amour,

Je ne vois plus clair, je ne sais plus où je suis rendu, c’est dément…

Les jours sans pouvoir te regarder deviennent lourds,

Lorsque je te regarde, tu ne vois pas les flammes d’admiration qui s’allument,

Celles-ci réchauffent mon cœur et sont visibles de la lune,

Peut-être un jour, oserai-je sauter sur le trampoline pour faire le grand saut,

Je te dirai ce que je ressens et, ensemble nous démêlerons le vrai du faux,

Alors, nos vies pourront être accordées ensemble,

Juste à y penser, d’inquiétude, j’en tremble,

Je ne suis pas le plus courageux, ni celui qui te baratinera de ses belles paroles,

Mes sentiments, je te les écrirai dans une lettre,

Car les écrits restent et les belles paroles s’envolent,

Ne t’inquiète pas, tu le sauras le jour où je vais me le permettre.


Cette lettre, je l’écrirai avec de l’encre, rien de plus ordinaire,

Mais son contenu lui viendra du fond de mon cœur, imprégné de mon être,

Lorsque tu y liras les mots choisis avec soin, tu y percevras mon admiration,

Si certains te disent que tu n’es pas la plus belle, moi je te dis qu’ils n’ont pas raison,

Oui, je le sais bien je ne laisse rien transparaître,

Mais je me contiens, même si mon désir est chaud, c’est pire que l’enfer,

Pourtant j’ai bien peur que pour moi tu ne sois qu’une inconnue,

Alors pourquoi mes pensées sont-elles dérivées vers ta personne ?,

Du désir, de l’amour ou une illusion, je ne mis retrouve plus,

À chaque fois que je te croise, je frissonne, tu me désarçonnes,

La noirceur de ma solitude m’emprisonne et m’englobe,

Tellement que parfois je me surprends à penser à ta compagnie,

Alors je peux voir monter mon envie qu’ensemble l’on réussisse à accorder nos vies,

Tes cheveux de blé m’obsèdent, c’est une maladie, dont la fascination est le microbe,


Lorsque le temps file à toute allure, seule toi réussis à le ralentir,

Quand, de temps en temps, tu mets les pieds dans la même pièce que moi,

Je perds le fil de mes pensées, ton image s’arrange pour me les kidnapper,

Mon attention manque à l’appel, je suis trop occupé à essayer de t’observer,

Lorsque je capte les éclats de ton rire angélique, je vis tout un émoi,

Mon cœur s’affole et palpite à toute allure; on dirait que de ma poitrine, il veut sortir,

Pourtant malgré tout cela, je n’ose pas m’aventurer trop près de toi,

Puisque je peux t’admirer en arrière-plan, je ne pousse pas ma chance plus loin,

Je risquerais de perdre bien trop, car tu es ma principale source d’inspiration,

Tu arrives à m’envahir d’une nouvelle flamme, je n’ai pas une autre explication,

De pouvoir te voir quotidiennement, c’est devenu un besoin,

Ce que j’éprouve pour toi me murmure des pourquoi et m’inspire l’effroi,


Un frisson me parcourt le dos, le froid de la réalité m’a rattrapé,

L’évidence de ma solitude s’impose à moi, la chaleur que tu me fournissais diminue,

Tu n’es pas seule, je le vois bien que dans tes yeux, il existe,

Alors je baisse les bras, voyant que ta vie avec lui est comblée,

J’adore le sourire qui s’accroche à tes lèvres et je veux que cela continue,

Dans un soupir, je me sacrifie pour ton bonheur je sais qu’il ne faut pas que j’insiste,

Ton sourire est le phare de mes journées, tes beaux yeux bruns m’hypnotisent,

Ton rire, je m’y arrache à contrecœur lorsque ta voix résonne mon désir s’attise,

Malgré tout cela, ta joie de vivre ne devrait pas être risquée,

Voilà pourquoi secrète, je garderai mon identité.